L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera
Dernière mise à jour : 7 févr.
Plus que les autres romans de Kundera, celui-ci est un roman d'amour. Tereza est jalouse. Sa jalousie, domptée le jour, se réveille la nuit, déguisée en rêves qui sont en fait des poèmes sur la mort. Sur son long chemin, la jeune femme est accompagnée, car son mari, Tomas, mi don-Juan, mi-Tristan, déchiré entre son amour pour elle et ses tentations libertines insurmontables. (Source : Babelio.com)

Citation : En Europe, la beauté a toujours eu un caractère intentionnel. Il y a toujours eu un dessein esthétique et un plan de longue haleine ; il a fallu des siècles pour édifier d'après ce plan une cathédrale gothique ou une ville Renaissance. La beauté de New York a une autre origine. Elle est née sans préméditation de la part de l'homme, comme une grotte de stalactites. Des formes, hideuses en elles-mêmes, se retrouvent par hasard, sans plan aucun, dans d'improbables voisinages où elles brillent tout à coup d'une poésie magique... Citation : Dans une société riche, les gens n'ont pas besoin de travailler de leurs mains et se consacrent à une activité intellectuelle. Il y a de plus en plus d'universités et de plus en plus d'étudiants. pour décrocher leurs parchemins, il faut qu'ils se trouvent des sujets de diplômes. Il y a un nombre infini de sujets, car on peut disserter sur tout. les liasses de papier noirci s'accumulent dans les archives qui sont plus tristes que des cimetières parce qu'on n'y vient même pas à la Toussaint. La culture disparaît dans une multitude de productions, dans une avalanche de phrases, dans la démence de la quantité.
Citation :
Il y a maintenant des siècles que la foi calviniste a fait de l'église un simple hangar qui n'a d'autre fonction que de protéger la prière des fidèles de la neige et de la pluie.