Le Chant du bourreau - Norman Mailer
Dernière mise à jour : 22 nov. 2022
Gary Gilmore, issu d'un milieu de confession mormone, est reconnu coupable de deux meurtres et condamné à mort. Après sa condamnation, il refuse de faire appel. L'Utah vient alors de rétablir la peine de mort. Dans cet état des États-Unis, les condamnés ont alors le choix entre la pendaison et le peloton d'exécution. Gilmore choisit la seconde option et c'est ainsi que, le 17 janvier 1977, Gilmore, premier condamné exécuté aux États-Unis depuis 1967, tombe sous les tirs de cinq hommes. Bien que l'un d'eux soit censé n'avoir dans son chargeur qu'une balle à blanc, le rapport d'autopsie relèvera cinq impacts de balle sur le corps du supplicié. (Source : Wikipédia)

Un livre monstre. Une somme ayant nécessité un labeur acharné et qui valut à son auteur, déjà couronné par le prix Pulitzer en 1969, de rééditer l'exploit dix ans plus tard. Quoique puisse suggérer le titre, «Le chant du bourreau» n'a rien de lyrique. Norman Mailer y pratique au contraire un réalisme au scalpel, mobilisant à la fois les techniques d'enquête du journaliste et les formes narratives du romancier, pour démonter la mécanique complexe qui poussa Gary Gilmore à commettre un double meurtre et à exiger ensuite sa propre exécution : enfant terrible de la communauté mormone, il dut alors se battre contre ses avocats et contre les abolitionnistes de tout poil avant de parvenir à ses fins, le 17 janvier 1977, quand il fut fusillé au pénitencier de l'Utah. De longues vacances sont recommandées pour parvenir au sommet de cet Everest de papier qui culmine à près de 1300 pages. (Source : Payot) Fiche Wikipédia sur Norman Mailer Pour acheter ce livre sur Amazon